Archives de catégorie : web2.0

Le retweet nouveau est arrivé

 

Depuis ce soir j’ai accès à la fonctionnalité de retweet sur l’interface web de twitter.

Le nouveau retweet n’est plus rééditable son auteur est donc préservé, son contenu (et donc sa taille) également, la liste de retweeteurs apparaît sous forme d’avatars. De plus le retweet peut-être « supprimé ».

La release a été soignée, les messages d’annonces généraux et contextuels sont immanquables.

C’est comme le note robinwauters, sans doute peu emballant mais c’est la consécration d’un usage venu de la communauté au cÅ“ur des fonctionnalités de l’application qui la fédère.

La presse, les moteurs de recherche et le real-time web

La Belgique est un laboratoire intéressant pour suivre les soubresauts de la mutation de la presse à l’ère de sa numérisation.

Sauf à avoir vécu sur Mars vous aurez en mémoire le clash entre Copiepresse et Google sur la thématique de l’indexation. Particulièrement l’intégration dans le service Google News. Prélude prophétique d’un sujet qui revient au devant de la scène grâce au magnat Rupert Murdoch qui rendra payant tous ses titres en ligne et du même coup veillera à les faire désindexer de Google.

Une très longue interview est disponible sur YouTube pour se faire une opinion sur les motivations de Rupert.

On comprend que dans la logique du « Google parasite », la meilleur défense c’est l’attaque et que lui interdire d’indexer des contenus c’est saper sa raison d’être ; mettre à disposition l’information.

Certains laissent entendre que c’est une aubaine pour Microsoft et son moteur Bing qui peine à décoller. En effet pourquoi ne pas faire alliance contre le géant Californien en indexant préférentiellement les contenus des éditeurs sur un moteur défini en échange de revenus maximisés ?

Adieu neutralité, adieu savoir universel, bienvenu dans un monde de chapelles. En gros c’est une redite de l’épisode belge de 2006.

Or on est en 2009 et il est fort possible que le combat soit déjà une étape plus loin et que le modèle du moteur de recherche et de l’obsession SEO soit déjà à ranger aux oubliettes, remplacés par le bouche à oreille, le retweet et la valeur marque des sites de presse et de leur relation à leur lectorat, leur communauté.

En effet d’autres postulent que Murdoch a compris que la reprise en main de la relation avec le lectorat passe par la recommandation et que le trafic principal des sites du groupe Newscorp vient de twitter ou Facebook.

Je ne saurais trop vous rappeler le graphe que j’avais réalisé sur la diffusion de l’info à l’ère du real-time web

L’idée est donc de court-circuiter l’inter-médiation de Google, c’est elle qui siphonne les revenus publicitaires. Le brand le plus puissant du monde sert de porte d’accès à toutes les autres marques, or cette position est contestée par la prise d’importance des réseaux sociaux et du real-time web où les marques peuvent agir en leur nom propre et capitaliser sur leurs services.

Qu’en est-il dans notre beau Royaume ?

Le soir a pris pied sur Facebook (2,75 millions de Belges) et rassemble plus de 4200 fans, ce qui représente 0,57% du lectorat régulier (+/- 700K visiteurs réguliers sur le soir.be en octobre 2009). Je serais curieux d’en connaître plus sur le dispositif mis en place pour animer cet espace si quelqu’un veut partager sur le community mangement chez Rossel, d’avance merci !

Cette fan page a un compte twitter un rien famélique, un autre compte diffuse les liens du fil info, mais l’initiative n’émane pas du journal.

Côté IPM deux fan pages pour la Libre et la DH. Meilleurs résultats pour la page de la DH puisque cComme celle du Soir elles bénéficient d’une exposition sur la homepage du site.

De même que pour Rossel si quelqu’un veut bien m’expliquer le dispositif mis en place pour gérer la communauté je suis curieux. Deux comptes (@lalibre et @lalibrebe) twitter complètent le dispositif mais aucune garantie quant à leur propriétaire.

Détail cocasse sur Bing : ni La Libre, ni Le Soir n’ont leur homepage en réponse à une recherche sur leur marque… Merci Copie presse.

 
 

Des bruits laissent entendre que Rossel envisage de repasser nombre des contenus de son site phare du côté des contenus payant. 2010 risque d’être une année chaude sur ce front.

  

Les listes dans twitter, est-ce vraiment bien pensé ?

J’ai découvert (comme la plus grande partie de la twittosphère) la fonction de liste de twitter.

Si l’idée d’organiser ses amis, collègues, camarades en listes est une bonne chose pour grouper leurs messages, les détournements sont déjà légions et posent question sur l’implémentation de cette idée.

Qui a envie de se retrouver dans une liste intitulée clitoridiennes, boring most of the time, vous voyez l’idée ?

Au premier abord je trouve que l’inclusion dans une liste devrait être soumise à une approbation, ou pour le moins à une notification, comme c’est le cas pour une nouvelle amitié, offrir la possibilité de bloquer l’inclusion et pas uniquement la personne et donc l’inclusion, car si pour l’instant le nombre d’inclusions est encore restreint comme gèrerons nous notre présence online avec plusieurs centaines de listes ?

Les comptes de société ont à relever leur attention, aussi, à quand les listes « voleurs », « escrocs », « fail »…

Maintenir un compte public nécessite de garder un Å“il sur la statistique « listed » de son compte.

On aurait pu espérer aussi la possibilité de rejoindre une liste, utile pour gérer un évènement, mais bon le DM peut toujours être utilisé.

La substantifique moëlle de twitter grâce à Readtwit, Google reader et PostRank

readtwitTout le monde tente de nous prouver que twitter c’est beaucoup de bruit egotiste, on a même calculé que c’était à hauteur de 80%.

Pourtant c’est une belle source de découvertes et Michelle Blanc en avait très bien parlé. Si bien qu’Orenoque lui avait soufflé un proverbe anglo-saxon sur le comment faire face à une rivière d’infos

Comme tout le monde il m’arrive d’avoir moins de temps pour musarder tout à mon aise, chatouiller d’un tweet les coupaing2.0 alors j’aime n’avoir que ce qui compte à lire à l’endroit où mon attention se focalise.

Ma vie en ligne est toujours centrée sur Google reader.

Readtwit me sauve la mise pour filtrer au plus fin le flux des tweets des 636 personnes que je suis.

Readtwit propose d’extraire les liens des tweets que je reçois, de résoudre les URL et de prendre les 2000 premiers caractères du contenu linké pour en faire un flux RSS.

Flux RSS que j’ai évidemment ajouté à mon Google Reader dont je filtre l’affichage en faisant usage de PostRank (ex-aiderss.com).

Postrank c’est une extension firefox pour Google reader qui permet de voir le succès d’un lien par le nombre de ses citations. un paramètre de plus pour filtrer de l’info.

Ce matin ça donne ceci.

Readtwit & postrank dans Google reader

Impossible dès lors de manquer un bon lien des potes.

Les tweets politiques agrégés sur skynet.be

Expérience d’agrégation des comptes twitter des femmes et hommes politiques en lice pour les élections du 7 juin sur la page élections de Skynet. Un widget est dispo.

Je suis curieux de voir si cette mise en avant d’un canal moins contraint que les sites web et les budgets affiches donnera à voir des messages et personnalités politiques sous un jour autre.

C’est en gros l’objectif poursuivi par Renaud Hermal qui pilote le projet : expérimentation, prise en compte d’un nouveau canal de diffusion d’infos et donner de la visibilité à tous les candidats, même à ceux du fond du tableau.

Cela ne remplace sans doute pas le métier de colleur d’affiches, mais à voir l’implantation verte sur twitter il y a fort à parier que cette fenêtre sera bientôt occupée par les autres formations.

Une production tweetag.

Petit disclaimer, je fais bouillir la marmite en travaillant pour Skynet, mais je ne relaye que ce qui me plaît des productions de mon employeur.