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Le buzz des sociétés du BEL20 sur Twitter

En faisant usage du moteur de recherche de twitter et des Yahoo! Pipes pour agréger et filtrer le tout, voici un flux RSS du buzz des brands du Bel20 sur le site qui grimpe qui grimpe…

J’ai limité la recherche aux usagers belges.

La liste des flux RSS des résultats de recherche par société

Anheuser-Busch InBev
Delhaize Group
GBL
GDF Suez
Belgacom
Colruyt
Solvay
Fortis
UCB
Mobistar
Umicore
KBC Group
NPM/CNP
Dexia
Cofinimmo
Ackermans & van Haaren
Befimmo-Sicafi
Telenet Group
Bekaert
Omega Pharma

Diffusion de l’information à l’ère de twitter

Depuis 3 mois tout le monde parle de real-time web, Dave Winer aujourd’hui dissèque les avantages de twitter face à Google (rien que ça). Moi je préfère faire un bon petit graphique mâtiné de longue traine pour faire clair.

news_spreading_at_twitter_age

Comme les twitereurs dont je suis friand disent que les petits bonshommes ne sont pas clairs immédiatement, ils représentent l’impact en terme de personnes touchées par un média. La courbe orange c’est donc vous, l’audience, les gens.

Merci à janosizoltan, xdamman, zorrobiwan, damienvanachter pour leur feedback

Le BEL20 et les flux RSS

Un mémorant trouvant mon analyse des sociétés du Bel20 faisant usage des flux RSS ou des blogs pertinente, j’en profite donc pour la mettre à jour. La dernière fois que j’y avais jeté un Å“il c’était en septembre 2007.

Dans la tourmente financière, une réaction rapide, une information claire et transparente, visant une diffusion vaste semble être la meilleure arme contre le discrédit.

On ne peut pas dire que toutes les sociétés phare de notre indice boursier soient préparées de la même manière à faire face aux questionnements du public.

Petit tour d’horizon

ACKERMANS V.HAAREN

ACKB

http://www.avh.be

NON

AGFA-GEVAERT

AGFB

http://www.agfa.com

OUI

Seule la division Graphics propose des fluxs pour suivre son actualité et les citations de celle-ci dans la presse.

BEKAERT

BEKB

http://www.bekaert.com

NON

Bekaert a un site web dont les focntons de recherche sont seulement opérante sous Internet Explorer.

BELGACOM

BELG

http://www.belgacom.be

OUI

Le groupe de téléphonie propose l’ensemble de ses communiqués et ses dernières nouvelles sous la forme d’un flux RSS
De plus le service de presse du groupe a mis en ligne un blog (sans possibilité de commenter) avec flux.

COFINIMMO-SICAFI

COFB

http://www.cofinimmo.be

NON

COLRUYT

COLR

http://www.colruyt.be

NON

DELHAIZE GROUP

DELB

http://www.delhaizegroup.com/

NON

DEXIA

DEXB

http://www.dexia.com

NON

FORTIS

FORB

http://www.fortis.com

NON

GBL

GBLB

http://www.gbl.be

NON

INBEV(EX.INTERBREW

INB

http://www.inbev.com

OUI

Les press releases du groupe brassicole sont dispo sous forme de flux. C’est le seul acteur qui fait usage de feedbruner.

KBC

KBC

http://www.kbc.com

OUI

Les press releases sont dispo sous forme de flux uniquement en néérlandais.

MOBISTAR

MOBB

http://corporate.mobistar.be

OUI

Dispos depuis plus d’un an, rien ne change et c’est en trois langues : FRNLEN

NAT PORTEFEUILLE

NAT

http://www.cnp.be

NON

OMEGA PHARMA

OME

http://www.omega-pharma.be

NON

SOLVAY

SOLB

http://www.solvaypress.com

NON

SUEZ

SZEB

http://www.suez.com

OUI

Dispos depuis plus d’un an, bilingue : FREN

UCB

UCB

http://www.ucb-group.com

NON

UMICORE

UMI

http://www.umicore.com

OUI

Le flux des derniers press releases est disponible en anglais

Politique belge sur un air d’Obama ?

Je vous propose de faire un petit tour de la communication politique online dans le royaume. Un de mes dadas et sans doute un gros morceau des dispositifs utilisés pour nous séduire d’ici au prochain scrutin même si pour l’instant les stratégies restent obscures.

Si le degré de maturité du web – politique ou pas – en Belgique est difficilement comparable avec les Etats-Unis, même si la campagne US porte sur des personnes et leur programme plus que sur des partis, et que le militantisme n’est pas le même; il est clair que la mise en place d’une série d’outils pour réaliser certaines tâches ont eu un effet de levier dans la campagne de Barack Obama.

En conclusion-préambule on recommandera donc une lecture attentive de l’article du Technology Review consacré au dispositif de campagne du sénateur Obama qui, si l’on veut donner à voir autre chose que sa morgue, son ego, son usure ou son gazon, devrait inspirer les communicants sur ce qu’il est possible de faire.

Vu les moyens à disposition je me limiterai aux francophones sans m’interdire en cas de coup de génie une incartade au Nord… mais il ne faut pas rêver.

Je me pencherai plus particulièrement sur les sites web de parti (les blogs perso c’est le taf du politique show et à part chez les verts ou les dinosaures c’est mort) et l’usage des réseaux sociaux.

Sites web

Structure
Les sites web des 4 grands partis sont en gros tous structurés de la même manière.

Infos et actualité des débats – Représentants et organisations locales – Agenda

Si ils diffusent des infos sur les thèmes qui animent leur action/réflexion et annoncent des événements, beaucoup ne tirent toujours pas profit de leur communauté ou n’invitent pas à l’engagement.

Engagement
C’est un peu le parent pauvre de tous ces sites l’engagement, rien ne semble appeler à l’action et même quand c’est proposé on ne sait pas vraiment ce que cela peut apporter, représenter… on est dans le vague face à un formulaire kilométrique (PSCdHEcolo) ou un site léché sans plus de détails sur la finalité de cette adhésion (MR).

Proximité
Si le PS a tout un pan du site qui permet de consulter l’activité des sections locales, on peut dire que c’est la zone la plus morne voire morte du site, comme en déshérence. Texte de test pour Schaerbeek par exemple (Laurette tu glandes ?)

Du côté MR et d’Ecolo c’est la pléthore de sites, sous-sites et adresses différentes dont il ne ressort pas grand chose en terme de proximité.

On notera que la navigation du site du CdH est inutilisable sous Firefox et que donc je n’ai pas été voir plus loin.

On peut en déduire que nombre de candidats et d’appareils considèrent le site personnel comme le premier véhicule de communication. Donnant au parti un site de vitrine, permettant la structuration d’un discours mais ne représentant pas un passage obligé pour la communication.

Réseaux sociaux

Depuis la rentrée et la mise en branle d’une précampagne longue et laborieuse l’activisme politique online du côté des gros partis francophones tend à se raviver.

On peut constater sur Facebook l’utilisation régulière des mises à jours sur la page dédiée à Dider Reynders et depuis hier le même phénomène pour celle d’Elio Di Rupo.

On peut y comptabiliser le nombre de suiveurs, ou de supporters.

Dans cette « lutte » des présidents le liégeois l’emporte face au montois, mais de peu. Peut-être un effet de la fracture numérique entre cibles électorales ? Toujours est-il que le potentiel est grand puisque le site rassemble plus de 800.000 belges.

Pas une semaine donc sans que la page du Ministre des Finances ne soit mise à jour et ne diffuse sa prose à ses près de 8000 fans.

Une sorte de newsletter sur tous les sujets : expo, résultats du Standard, 20 années de socialisme wallon, la vie comme elle coule limite badin. On verra si ces efforts de proximité corrigeront les sondages.

On attend aussi de voir la posture à gauche. Sera-t-on dans le ton de la confidence, de la connivence ou bien sûr du plus sérieux ?

Du côté vert et orange les présences sont disparates (Javaux a plus de 4000 amis), mais comme personne n’a encore heurté la limite des 5000 amis, la solution des « pages » n’a pas encore été prise.

Je suis curieux de voir comment tout ceci évoluera et comment les dispositifs citoyens tel mapolitique.be ou la presse inciteront les partis à une plus grande mise en avant de leurs réseaux, de leurs débats et au final de nos aspirations.

Les réseaux sociaux dormant

Beaucoup de monde s’extasie sur les possibilités de retrouvailles, de culture de la nostalgie, de collaboration qu’un Facebook peut offrir et des infinies possibilités de recrutement, prospection qu’un LinkedIn permet.

Toutefois ces deux mastodontes cachent un ensemble de possibilités, de réseaux préexistants qui sont sous-exploités, dormants, enfouis dans les arcanes d’un monde de papier. Le marché est sans doute trop jeune, les décideurs pas au courant, les acteurs à l’affut de repères anciens mais dont la notoriété n’a pas pâli.

A l’instar de ce qui se passait il y a plus d’une décennie l’innovation, le web, incompris, protéiforme, innovant fait peur, est perçu plus comme un danger qu’un allié, et ça bloque. Les mêmes mécanismes de frilosité ou d’esbroufe suicidaire sont à l’oeuvre à l’égard des médias sociaux et de l’exploitation de leur potentiel par des acteurs établis, le Royaume n’échappant évidemment pas à la règle.

On aura l’indulgence de ne pas pointer les initiatives du monde bancaire qui ne mènent pour l’instant à rien et de se focaliser sur des cibles qui en cette période de rentrée pourrait tirer parti d’une valorisation des réseaux qu’elles animent ou qui les composent.

On peut penser au monde universitaire, au FNRS et au FWO. Où sont donc les chercheurs belges ? Que font-ils ? Pourquoi n’est-il pas possible d’avoir une vue d’ensemble sur les labo, les thématiques, les liens entre entités ?

La recherche est une matière fédéralisée en Belgique, de nombreux crédits publics dans les deux communautés servent à supporter les efforts de la communauté des chercheurs. Or ces efforts en dehors des salaires et des infrastructures ne permettent pas de mettre en relation les unités de recherche, ne simplifient pas la vie des chercheurs ni leur rayonnement.

Les quelquefois où l’excellence défendue par ces organismes est perceptible dans les médias c’est parce qu’un prix récompense un tête chercheuse et que la télé est venue filmer le professeur Tournesol qui va nous faire du cerveau avec des cellules souches.

Que deviennent ces gens ? A qui sont-ils liés ? Que font-ils après ?

Internet était une émanation militaire, puis universitaire, le web le fruit de scientifiques. A l’heure actuelle trouver à lire, voir et savoir quelque chose du monde scientifique belge tient de la mission quasi impossible, tout est morcelé, épars. A quand une évolution ici, une Science 2.0 ?

On consultera avec fruit les initiatives anglo-saxonnes dans le domaine. Nature et son network, le Science Advisory Board et un blog qui traite exclusivement du sujet : SciTechNet.

A l’attention du FNRS et de ceux-qui s’en chargent, je ne vois aucune raison de respecter cet imbécile paragraphe « réglementaire » qui trône sur la première page de votre site. Vous vous prenez pour la STIB ?

En dehors des établissements de recherches dont bien entendu les universités qui collaborent avec le F.R.S.-FNRS, tout visiteur ou tout utilisateur s’interdit d’établir,
à partir de tout autre site, un lien vers le présent site, en ce compris l’une de ses pages internes, sans le consentement exprès du F.R.S.-FNRS.
Cette interdiction s’applique à toute forme ou technique de lien.