Un site particulièrement intéressant à consulter pour avoir une idée précise du degré de prise en compte du respect de la vie privée par les autorités en 2007, m’a de clic en clic amené à visiter le site de la Commission Vie Privée.
La prolifération des moyens de publication de ses données personnelles ne cesse de rendre ce thème populaire. Comme le note François von Shoob ces jours-ci les critiques contre les « moteurs de recherches sociaux » sont légions et de plus en plus justifiées.
Certains de ces services abusent de données qui ne leur sont pas destinées, la création de compte étant sans doute la plus patante. Ce réflexe de détournement de données (toujours mauvais, illégal chez nous) est parfois une tentation chez les publicitaires 2.0 du Royaume et d’ailleurs qui sous couvert de buzz font parvenir des sollicitations via des infos publiées à d’autres fins. Rien d’industriel, rien de grave, juste une interprétation lâche de la loi (pour info mon adresse privée reprise sur les whois n’est plus à jour) qu’une piqûre de rappel du type de la levée de bouclier anti-Beacon de Facebook remet en perspective.
Mais restons sur l’aspect institutionnel du respect de la vie privée, selon la grille d’analyse, la Belgique se place 10e en Europe. La Grèce est numéro un, le Royaume-Uni clôt le palmarès.
La Commission Vie Privée est une instance fédérale dont le site regorge d’infos sur les avis qu’elle rend, les recommandations sur les législations visant à nous protéger des abus électroniques. Son fichier public des registres de données est également une source d’info pertinente sur quoi contrôle quoi et qui le déclare.
Màj : toujours sur le même sujet une étude du Pew Internet questionne les surfeurs US sur leur perception et leurs pratiques en vue d’assurer le respect de leur vie privée. En gros ils savent mais s’en désintéressent, la transparence semble être la norme sociale.