Le compromis belge à l’épreuve des médias actuels

Alors que l’humeur sombre doucement dans un « qui se soucie de nous? » alors que toutes les postures des partis de l’opposition ne peuvent répondre au blocage et que le citoyen désespère d’avoir un gouvernement de droite qui va lui faire du tort, alors que s’égrainent les mêmes questions sur les blogs qui s’emparent du texte de Thomas Gunzig, alors que les belgicains paradent, alors que le jeu politique ecoeure le citoyen, une certaine presse aidée de vieux briscards se questionne sur son rôle.

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Mais revenir sur le rôle des médias et cette gestion de crise sous le prisme de l’analyse permanente, du liveblogging de la formation d’un gouvernement est-ce autre chose que du nombrilisme et du « mea culpa » mais il faut vendre de la copie… ?

8 réflexions sur « Le compromis belge à l’épreuve des médias actuels »

  1. « que le citoyen désespère d’avoir un gouvernement de droite qui va lui faire du tort »

    Ma foi, le citoyen dont tu parles est-il l’électeur lambda qui s’est prononcé, dans sa majorité des circonscriptions fédérales, dans un scrutin démocratique ou celui qui pleura le 10 juin dernier ? Quant au supposé tort, ma foi, c’est un vrai procès d’intention puisque absolument rien n’est démontré et encore moins démontrable à l’heure actuelle (puisque sans gouvernement).

  2. Mal, je ne m’aventurerais pas jusqu’à cette qualification puisque c’est une question d’appréciation très personnelle…Par contre, je ne vois toujours pas en quoi la majorité des citoyens (francophones et néerlandophones) qui ont voté pour des programmes de centre-droit, vont se mordre les doigts.

  3. NB: sans comparaison mais à titre d’anecdote, en France, des guignols avaient annoncé le 4e Reich à l’avènement de Nicolas Sarkozy. On attend toujours de voir les brigades de Panzer à Sarcelles, envoyé directement depuis les bureaux des généraux Rama Yade et Rachida Dati…Alors le 16 rue de la Loi, on relativise assez vite…

  4. Un brin de fiction : si j’avais l’opportunité de porter le fer sur les avantages des fonctionnaires, le droit des étrangers, la fiscalité, le développement durable avec le paravent institutionnel actuel je ne m’en priverais pas, pour une fois que l’on peut vraiment y aller.

    Fiction puisque je n’ai pas cette opportunité et que ce n’est (malgré les apparences) vraiment pas ma couleur l’orange ou le bleu. Mais comme tu le dis, Promethee, laissons venir nous verrons. Y’a juste que manquer une opportunité pareille ce serait vraiment gâcher.

    Mais peut-être que si j’étais rattachiste je serais normand.

  5. Ce n’est point la couleur qui m’intéresse mais l’idée qui guide l’argument…

    A considérer les seuls et rarissimes points d’accord du gouvernement fantôme de Leterme, augurer d’une forme de Shoah sociale et d’un désenchantement de l’électeur au motif que l’on ne lui a pas administré de la biomasse à chaque chapitre de l’accord de majorité, nous serons d’accord, c’est passablement…léger ! Nous en reparlerons j’imagine lorsque des certitudes sur le néant jaillira la critique du concret, enfin, si le gouvernement finit un jour par naître…

  6. C’est bien ces points d’accords qui n’éclairent rien pas même leurs coûts qu’il me plait de questionner et d’une mauvaise foi crasse de mettre en doute. Car à l’attendre on finirait par le chérir préventivement ce gouvernement…

    Pour le moins cela me permet de rire de ta plume et c’est sans doute le moins vain.

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