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Après la liste Robinson Phone, le refus d’appels anonymes ?

Il me semble de plus en plus clair que certains membres de l’Association Belge de Marketing Direct ne sont pas respectueux de leurs engagements et que bon nombre d’autres petits génies du marketing continuent à utiliser le téléphone comme arme de démarchage.

Robinson phone est une liste qui protège des activités des annonceurs qui considèrent que le contact personnalisé, le fichage, la production de courrier inutile et le harcèlement téléphonique sont des pratiques porteuses pour recruter une nouvelle clientèle.

Il est clair que j’ai du marketing direct sans opt-in une vision particulièrement négative et que j’ai décidé de m’en prémunir en m’inscrivant sur l’ensemble des listes Robinson espérant ainsi avoir la paix.

Si pour le courrier je dois reconnaître une disparition complète des habituelles offres d’abonnement avec gadgets à la con de chez Test-Achats ou autres, au cours du premier trimestre 2008, j’aurai été contacté par Proximus, Luminus, des viticulteurs français (eux on n’y peut pas grand chose) et toute une ribambelle de €0µµ@r&$.

Las de devoir slalomer pour m’entendre bonimenter je passe à la version payante de la tranquillité téléphonique. 5€ par mois pour assurer que le téléphone ne sonne que pour les amis.

Cette nouvelle dépense mensuelle est plus un argument pour passer mes abonnements en ADSL sans ligne fixe et les 6,2€ de frais de désactivation de la ligne fixe semblent bien bénins eu égard aux désagréments qu’engendrent les génies du marketing.

Certains opérateurs tireraient sans doute un meilleur parti en offrant un confort d’utilisation de la ligne gratuit, plutôt que de tenter de tirer profit des désagréments de leur clientèle. Non ?

IAB, le syndrome du cordonnier

IAB logoL’IAB a, depuis le 10 avril, un nouveau site. On pourrait s’attendre au vu du pédigrée des membres de l’association à un site de référence, il faut malheureusement tempérer ses attentes. Le syndrome du cordonnier n’épargne aucune corporation ou association.

On passera sur le logo qui réfère une adresse qui reste dispo à l’enregistrement et la validation XHTML qui souffre sans doute du manque d’attention des gestionnaires du contenu, mais ce sont des indices qui ne trompent pas sur l’absence de cohérence du site ou de définition claire de sa finalité malgré de louables intentions exprimées.

On peut se demander pour qui ce site a été conçu ? Petit listing subjectif :

  • Un espace membre saupoudré de réseau social qui ressemble plus à un walled garden pour downloader du contenu et s’inscrire à une newsletter qu’à un espace avec une vraie valeur ajoutée, établir des connections est loin d’être user friendly
  • 7 blogs faméliques qui en 12 jours n’ont reçu qu’un seul post pour annoncer le lancement du site,
  • Si le RSS est enfin disponible, on peut y retrouver les annonces des événements et les flux des blogs (cf. supra), on peut toujours se demander pourquoi le flux des jobs n’existe pas?

L’IAB aurait sûrement gagné en visibilité, en économie de développement et en crédibilité en mettant en place un système de social networking faisant usage d’une palteforme comme Ning, des groupes LinkedIn ou de toute autre approche un peu moins « old school », de la même manière une syndication de blogs sélectionnés et pertinents serait plus riches que cette promesse qui semble difficile à tenir : maintenir 7 blogs pertinents sur des sujets par ailleurs largement couverts et discutés. Pour le dernier point si les jobs des membres IAB inaccessibles en RSS vous troublent, j’ai mis à jour le flux forgé grâce à Feed43 : IAB Jobcorner, c’est déjà un point de réglé.

AdWords décline, Google dévisse

Cours de Google

Ce début d’année sonnerait-il la prise de conscience de la versatilité du modèle publicitaire de Google ?

Ce qui est notable c’est que le moindre indice de baisse d’activité publicitaire sur Google affecte drastiquement son cours de bourse.

Je ne pensais pas avoir un écho si rapide à mes questions sur la solidité du modèle de publicité selon Google, dans un monde où les clics ne sont plus si relevant et où la situation économique des USA se dégrade.

La solution viendra peut-être du rival et de la nouvelle mesure que Microsoft propose d’offrir au marché : l’Engagement mapping.

La pub sur Internet est-ce que ça marche ?

Cette semaine a refait surface un bruit qui bruissait discrètement sur les blogs à l’été 2007. Les gens qui cliquent sur les bannières de pub appartiennent au fond du panier du marketing, ne sont pas les cibles visées et du coup faussent les résultats des campagnes…. Brrr ça fait froid dans le dos de n’importe quel e-marketeer. Même qu’une étude judicieusement intitulée Natural Born Clickers le prouve.

Pourtant fin 2007 une autre étude tendait à démontrer que la relation à la publicité online était plus forte, plus proche que sur d’autres médias et principalement la télévision.

A quel saint se vouer ?

Qu’est-ce que cela veut dire si ceux qui cliquent ne sont pas les bons et que les bons pourtant « préfèrent1»la pub sur le web. Va-t-on connaître une récession publicitaire sur le web ? Alors que les budgets pub sur le web on crû de plus de 50% dans notre joli Royaume, serait-ce le bon choix ou un gaspi sans nom ?

Je ne pense pas qu’il faille être alarmiste. Ce qui se joue ici c’est bien la valeur du clic. Son importance dans la tarification et l’analyse des résultats d’une campagne. Un observateur averti du marché disait déjà, il y a un bail, qu’ « un More O’ferral ça ne clique pas, pourtant cela vaut quelque chose ».

Les chiffres peuvent bien sûr servir à argumenter pour « sauver » les médias en récession mais l’impact publicitaire de ceux-ci est encore moins facilement quantifiable. L’analyse de la performance ne devra plus uniquement se faire en fonction des leads générés mais bien sur l’impact en termes d’image pour les marques qui participent et surtout sur la valorisation des communautés que les sites fédèrent.

Si ce type de commercialisation est déjà pratiquée dans les faits depuis longtemps, la mort officielle du clic va confirmer si pas accélérer la tendance qui voit « grossir » les formats publicitaires online. Les grands encarts qui donnent à voir mieux. Les formats classiques représentent des espaces de +/- 70.000 pixels². Les nouveaux formats tournent plus autour des 150000 pixels². Elle va mettre aussi sous pression les formats tarifés à la performance et risque de mettre sur la sellette les chiffres et pratiques du programme AdWords de Google dont on peut penser qu’il à le plus à patir d’une mort du clic comme élément de performance.

Edit : Un article de E-marketeer traite du même sujet avec à la clé des chiffres supplémentaires

Notez la tentative de faire passer un euphémisme pour une litote [Retour].