Blog & buzz agency, ces mains qui nous nourrissent

Depuis le début de l’année les blogs sont un vrai support média dans le royaume de Belgique. Une corde de plus à l’arsenal des agences de marketing interactif (voir le dossier de MM pour un récapitulatif des acteurs et action jusqu’au début 2006). On quitte petit à petit l’aumône googelienne, le « fake » blog de produit pour voir sourdre une série d’agences qui se spécialisent dans « la gestion d’influenceurs », la régie de blogs et la création d’ambassadeurs. Certaines agences plus établies n’hésitent plus à considérer les blogs comme un véhicule à part entière dans leur mix média, voir à convier indifféremment, journalistes et blogueurs à leurs événements.

Je me questionnais au printemps sur la qualité des messages, PhiH, s’indignant de la dérive des festivals, s’épanche aussi sur le sujet ces jours-ci.

Je vous propose de voir un peu qui s’agite dans notre blogobulle et de partager d’autres pistes le cas échéant.

AdHese, avec son programme Enchanté, semble avoir la plus belle brochette de blogueurs et de blogs dans sont escarcelle. Ils sont rares les blogs avec plus de 250 visiteurs uniques qui ne sont pas repris dans leur régie. Il faut dire que le système est alléchant : des campagnes hebdomadaires payées soit au fixe soit au CPM. Si j’affiche avec grand plaisir le format de la société gantoise, je suis comme tous les participants au programme très curieux de voir leurs outils CRM enfin mis en place pour suivre de manière précise les revenus générés par le trafic de mon blog. Il paraît que c’est vraiment pour bientôt.

De plus la société gantoise peut s’enorgueillir de voir sa solution technologique adoptée par MSN pour offrir un service d’annonces contextualisées aux clients de sa régie.

Buzz Paradise est une filiale du groupe de communication Vanksen Group. Maîtrisant l’envoi de colis postaux hors-norme, la société basée à Luxembourg s’est fait une spécialité de l’action d’éclat auprès d’une blogosphère prompte à faire du troc. Qui sa voiture, qui son litron pour publier un grand merci et un « testimonial » sur l’action, est le moteur classique des actions de l’agence. Une sorte de win-win, d’échange de pacotille pour offrir de la visibilité à ses clients. Si comme me le disait un pro du secteur, à la terrasse de mon resto italien favori : le buzz c’est du média sans payer le média, la dernière action est un vrai exercice d’équilibriste de la comm’ puisque Izo attend d’être livre depuis le 28 juin


Wanabe se présente comme la première agence de Fusion Marketing qui semble vouloir initier et entretenir la relation entre les annonceurs et leurs consommateurs. Wanabe dit mettre le consommateur au centre de nos préoccupations et en utilisant une savante alchimie de moyens online et offline. Depuis peu, de nombreux contacts avec des blogueurs se tissent pour lancer des actions de buzz à la rentrée. Wait & see.

PR-ide.be se frotte à la blogosphère en conviant au Pukkelpop des blogueurs pour leur faire découvrir une voiture. Je suis curieux de voir comment sera relayé cette action, puisqu’elle est à l’origine du coup de sang de PhilH.

Vous en connaissez d’autres des agences qui trouvent un intérêt à nos « carnets en ligne » ?

6 réflexions sur « Blog & buzz agency, ces mains qui nous nourrissent »

  1. L’agence TheseDays avec différentes actions dont celles pour Nokia.

    Guillaume/Duvall cherchait il y a peu des blogueurs pro pour animer différents produits/communautés.

    Emakina compte différents blogs / actions dans le domaine aussi.

    Quelques agences encore … mais rien en mémoire directe.

  2. Au-delà des organes qui se spécialisent dans le domaine, ma question sera très simple: est-ce que cette énergie dépensée à favoriser des retombées de produit, porte-t-elle ses fruits et, le cas échéant, comment cela a-t-il été évalué ? Certes, l’enthousiasme du phénomène est une chose mais quid de la réalité chiffrée ?

    Sauf à me tromper, il n’existe pas de documents sérieux à ce sujet, sauf les faire-valoir des marketeux qui essayent de se faire une place dans le secteur…

  3. Je pense que la mise à disposition d’un outil de suivi par AdHese devrait déjà rendre l’analyse de l’impact des campagnes « classiques » de bannering plus transparent.

    Un des problèmes majeurs de l’annonceur sur le web, c’est de voir sa campagne. Sur X milliers d’impressions il peut arriver de ne voir que les autres annonceurs. L’émotionnel est déçu. Alors que si l’on achète une page dans un magazine elle est facilement identifiable. Alors le buzz, n’est-ce pas pour se donner les mêmes sensations avec des « noms » ?

  4. Perso, j’ai été choqué par le ton insultant de Phil H dans l’article que tu cites (et je ne suis pas le seul). Voir mon commentaire sur son blog…

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