…turePod avec Denis Balencourt dit le titre du blog alors que Viméo fait des troncatures olé olé.
Merci à Thierry Weber pour son interview.
Spécial LeWeb08 de CulturePod avec Denis Balencourt from Thierry on Vimeo.
…turePod avec Denis Balencourt dit le titre du blog alors que Viméo fait des troncatures olé olé.
Merci à Thierry Weber pour son interview.
Spécial LeWeb08 de CulturePod avec Denis Balencourt from Thierry on Vimeo.
Confronté aux tweets de l’élite des blogueurs US, j’en ai eu assez de ces petits suppositoires d’info mitraillés comme s’ils maniaient une Gatling. Gavé par l’abondance de messages dont la valeur ajoutée par rapport à leur blog reste à prouver. Ce petit coup de sang m’a donné envie de lire des choses sur la fragmentation de l’attention.
En français pour « fragmentation de l’attention » j’ai trouvé 7 occurrences. En anglais c’est autre chose, il y a pléthore. Etrange disproportion qui m’a fait réfléchir à ce que j’envisageais en associant ces termes.
C’est un phénomène que je perçois et décrirais comme suit :
Phénomène de dispersion de l’attention entre un nombre croissant de sources d’information et canaux de transmission. Volatilité dans la gestion de ses besoins informationnels ; concurrence entre différents centres d’intérêt ou sources d’information qui permettent de rester toujours en éveil, d’assouvir son hypercuriosité.
L’attention fragmentée est un phénomène qui peut être analysé au niveau de l’individu et au niveau des groupes sociaux, bien que dans le second cas en français on parle plus de « fragmentation des audiences », comme si le phénomène n’était perceptible que sous l’angle du producteur / diffuseur de contenus.
Fragmentation pas déficit
Dans mon esprit ceci n’a rien à voir avec les TDAH (trouble déficitaire de l’attention / hyperactivité) ou les distractions digitales, ces alertes de réception d’un message, d’un tweet, d’une mise à jour d’un flux qui vous détournent de vos activités.
Je parle du résultat d’une mutation des moyens et techniques d’information, d’une pléthore de réponses possibles aux stimuli de la curiosité. Ils nous font découvrir qui un blog, qui un site, qui une newsletter, un service mobile, un twiteur, un friend, une chaîne de télé qui répondent à nos besoins et par la-même ajoutent une source à notre éventail de médias.
Les joies des Danaïdes
Etendre son savoir ou combler son ignorance comme les Danaïdes leur tonneau procure du plaisir. La technologie a simplifié l’apprentissage ou pour le moins l’accès au savoir. Mais si les canaux sont multiples, ils répercutent du bruit en écho sans fin et la validité des sources se trouble.
On peut également vite succomber à la boulimie, l’offre d’info frôle la crise d’obésité, il convient donc d’avoir des affinités électives avec les sources, de réduire le bruit de se prémunir de l’overdose.
Filtrer pour surnager
Les prescripteurs de notre curiosité sont notre propre expérience et les limites de notre savoir, ainsi que nos proches ou des médiateurs que nous avons sélectionnés.
La part de découverte, d’exploration est laissée soit à Google et à notre capacité à formuler des questions, soit aux suggestions de nos contacts (emails, listes de lecture partagées, twitter, etc.). L’organisation de nos sources (bookmarks, flux rss, newsletter, etc.) induit une sélection dans l’offre et une restriction dans ce qui nous parvient. La pertinence subjective des choix des autres guide notre sélection.
Que nous soyons fan de foot, ardent défenseur des droits d’Israël, militant écolo, passionné de tricot, érotomane, nous filtrons pour trouver ce qui nous plait, uniquement ce qui nous plait afin d’éviter les distractions, les discordes, les déceptions.
Nous renforçons, consolidons notre univers mental, excluant le bruit des sujets ne nous intéressant pas ou bien des discours qui vont à l’encontre de nos convictions. Le meilleur outil de censure actuel c’est la limite de notre curiosité pour le bruit ambiant.
Le futur du débat public
Ce filtrage personnel, qui tend à l’homogénéisation de l’univers cognitif, même si c’est une mosaïque de sources qui l’étaye, donne à imaginer une société future où le discours public, la voix du pouvoir ou le message publicitaire auront du mal à se frayer un passage à traverser les différentes chambres d’écho que nous construisons.
C’est tout le propos d’Ed Shane dans Disconnected America: The Consequences of Mass Media in a Narcissistic World (2000) ou celui de Cass Sunstein dans ses livres Republic.com (2001) et Republic.com 2.0 (2007). La cyberbalkanisation de la société qu’ils décrivent, voir prophétisent vu la précocité des analyses ne se marque pas de façon globale mais certaines poches ou sujets sont diamétralement abordés en ligne en fonction du groupe social auquel on appartient.
Pensons au darwinisme, à la Palestine, au foot, trois champs où le parti pris joue un rôle fondamental dans la gestion de son attention.
Sale temps pour le reach
Certains produisent du contenu sur différents supports. Ils bloguent, microbloguent et socialisent. Ils tentent de rester sur la crête de la vague, de toucher un maximum de personnes.
Pourtant plus la technologie avance plus leur audience se morcèle et bien souvent leurs efforts, si ils ne sont pas soutenus par une rentabilité claire, se concentrent en priorité sur les nouveautés, la hype. Délaissant parfois la maîtrise pour l’expérimentation hasardeuse. Les blogueurs que j’aime ne sont pas tous de bon twitter et inversement.
Eroder son potentiel d’attention en multipliant sa diffusion est-ce la bonne approche ? Faut-il se centrer sur ce qui buzze au risque de lâcher la proie pour l’ombre ?
Pour ma part twitter ne remplacera pas mon agrégateur RSS et mon lifestream ne mérite pas la home de mon blog.
TubeMogul devrait ravir les constructeurs de buzz, les vidéastes et toute personne qui tire avantage de la diffusion de vidéos online.
TubeMogul permet d’uploader le même fichier en une seule fois sur une vingtaine de services d’hébergement vidéo et d’agréger les statistiques de consultation de tous les services en un seul endroit.
Le site permet aussi de tracker les diffusions de clips déjà présents sur les sites de vidéo, d’assembler du contenu par producteurs.
Les services supportés sont Youtube, Yahoo, MySpace, MetaCafe, Revver, Break, DailyMotion, Blip.tv, Veoh, BrightCove, Crackle, Stupid Videos, Sclipo, Viddler, Howcast, 5min, Vimeo, Graspr, Webcastr, i2TV et Imeem.
En ces temps de crise un gain de productivité assuré.
J’ai testé le service en uploadant la vidéo de présentation du panel où je débattrai avec Christian Van Thillo, Didier Hamman, Laurent Haulotte des problématiques d’accès à l’information lors de l’évènement Le champ de bataille numérique.
Le service est très intuitif, il est permis de choisir le thumbnail pour les services d’hébergement qui le supportent, de taguer sa vidéo d’introduire une description unique. Très très pratique.
Une fois les uploads terminés un email vous prévient de la mise en ligne de vos vidéos
Dear TubeMogul Uploader,
Your video entitled ‘BMMA – Champ de bataille numérique : Les news’ has recently finished the uploading process. These are the statuses:
YouTube: Success
http://www.youtube.com/watch?v=WDh_RG8WXOcYahoo: Success
http://video.yahoo.com/watch/4293128/11534486Google: Success
http://video.google.com/videoplay?docid=-840099925303061801DailyMotion: Success
http://www.dailymotion.com/video/13482680
Seul bémol le support des caractères accentués est défaillant, les é, è et autres à sont remplacés par des ?, dommage.
J’ai mis un peu de temps avant d’écrire cette note. Un mois depuis ma rencontre avec les aaaliens, mais c’était pour m’assurer que l’enthousiasme des premiers jours ne retomberait pas, que le coup de coeur n’était pas q’une passade. C’est concluant je peux donc prendre ma plume de prescripteur.
Si vous ne deviez suivre qu’un seul site traitant de l’évolution des médias, de la politique française vue du côté gauche, de l’impact toujours croissant des technologies sur nos vies et d’autres petits plaisirs vous liriez la revue du web collective que les Aaaliens proposent.
Le genre de site à emporter sur une île déserte si l’on vous demande de faire un choix cornélien (je sais c’est idiot comme image, mais c’est plus pour vous faire sentir que ce n’est pas le manque d’info qui nous taraude en 2009 c’est la pléthore) et qui vous assurera de rester informé de tout ce que vous auriez dû savoir à l’écart de la civilisation.
La redistribution de la veille des aaaliens donne à lire la crème du web sur un ensemble pertinent de thématiques sans à avoir à mettre en place une stratégie de veille. C’est du ready-made.
Les lois de la frustration universelle m’ont particulièrement titillé le moral ces derniers jours.
Il faut dire que je m’étais astreint à des tâches provocantes, je voulais sauver de l’oubli des VHS et mettre de l’ordre dans mes archives photographiques. En bref générer beaucoup de fichiers volumineux et en ranger plein d’autres.
J’avais envie de faire usage de mes disques durs.
Évidemment mon Maxtor de 250 GB en a profité pour rendre l’âme, à la minute même ou je déballais un D-LINK DNS-323 et ses deux disques d’un terabyte qui devaient le remplacer.
Amusant/frustrant/rageant de mettre en place un mirroring et de voir ses données disparaître au même moment.
Que faire ? Comment récupérer les données d’un disque dur qui est toujours accessible mais présenté comme formaté RAW ?
Voilà une question qui m’a permis de faire crasher chkdsk (le programme de microsoft qui permet de réparer ses disques), de tester un produit indien qui ne trouve pas de partition sur mon disque après 20 minutes d’exploration et finalement de trouver Data Recovery Wizard qui en près de 4 heures aura permis de reconstruire la structure de mon disque et de rapatrier une vingtaine de gigas de photos et textes que je croyais perdus.
J’ai eu plus de chance que le service de blog qui ferme ses portes après 6 ans d’activité pour défaut de backup. La mésaventure de journalspace doit nous rappeler que le mirroring RAID n’est pas une solution de backup.
Comment dès lors faire pour sauvegarder ses films super 8 et ses photos digitales, ses gigas de souvenirs sans plus trop de risque, sans non plus produire des brouettes de DVD ?
Vues de Bruxelles dans les années 70 depuis le toit du parking 58.
Images de Freddy Balencourt